Organisation de la filière luzerne en Dordogne – La Coopérative Grasasa

Vincent Mercier, de la coopérative Grasasa, présente les intérêts agroécologiques de la luzerne, les acteurs et les modes de sélection des agriculteurs de la filière.

La luzerne a de nombreux intérêts agroécologiques :

  • Implantation longue sur les parcelles (4 ans),
  • Culture été et hiver,
  • Elle capte les nitrates surtout dans les zones vulnérables
  • Elle est autonome en azote qu’elle fixe,
  • Beaucoup plus de biodiversité présente (insectes et petits gibiers), beaucoup de demande d’apiculteurs pour mettre des ruches auprès des parcelles.

0.55 : Votre cible ce sont les céréaliers ou des éleveurs ?

99% des volumes sont achetés. Les céréaliers intègrent la luzerne dans leurs rotations.

1.38 : Quels sont les critères de « sélection » d’un agriculteur ?

Il faut déjà analyser les parcelles : nature des sols, accès, absence de corps étrangers (pierres,…), broyage si luzerne est trop sale, absence de datura et ambroisie, irrigation, fertilisation.

Il y a moins de charge de mécanisation pour la luzerne que les autres céréales.

3.44 : La marge de rachat de la luzerne est comprise entre 55 et 60 euros la tonne de matière sèche. Sur une production de luzerne on peut faire entre 6 tonnes et 12 tonnes si on la conduit bien + prime PAC de 169 euros de l’hectare. On a des marges bien plus intéressantes que de faire du blé aujourd’hui.

4.40 : La luzerne prépare également le sol pour les années suivantes (restructuration du sol, apport d’azote).

Interviews réalisées par les étudiants BTSA 2e année du Lycée agricole La Peyrouse (24) pour les Rencontres Régionales de la Chambre Régionale d’Agriculture sur l’autonomie protéique.

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