Autonomie protéique exploitations & territoires

De quoi parle-t-on ? Quelles pistes d'amélioration ? Interventions de chercheurs de l'INRAE, BSA, IDELE ; d'un directeur d'une entreprise de la filière luzerne.

9.28 : Sylvain PELLERIN, Directeur de Recherche INRAE : Autonomie protéique des élevages et gestion durable du cycle de l’azote

10.25

Rappel : Les protéines sont des matières riches en azote indispensables à l’alimentation des animaux. C’est pour cela qu’on fera beaucoup le lien avec le cycle de l’azote.

11.00 : Cette autonomie protéique peut être calculée sur les protéines totales mais très souvent elle est calculée sur les matières riches en protéines (exemple : les tourteaux).

11.37 : Situation de l’élevage français et néo-aquitain

Bâton de gauche : production
Bâton de droite : consommation

Valeurs pour les années 70 jusqu’à 2016-17.

Ce qui fait le déficit c’est le soja que l’on consomme beaucoup et que l’on produit très peu.

13.33

14.30

15.07 :

Exprimé en kgtonne azote par an.

16.08

16.37

17.23

19.05 : Pourquoi vouloir accroitre l’autonomie protéique des élevages ?

Première raison

Deuxième raison :

20.45 : Cette entrée massive d’aliments pour animaux riches en protéines (et donc riches en azote) sur notre territoire associée à la concentration de l’élevage dans certaines régions créent des situations locales d’excédents d’azote génératrices de fuites vers l’environnement (nitrates vers les eaux, volatilisations ammoniacales et protoxyde d’azote vers l’air). Cette azote qu’on fait rentrer sous forme de soja on en retrouve une bonne part dans les effluents d’élevage et comme les élevages sont concentrés, on crée des situations localisées excédentaires.

On voit bien que les cartes :
– droite : excédents d’azote calculés par cantons en France principalement dans l’Ouest de la France mais aussi dans le Sud de Nouvelle Aquitaine ;
– petites cartes à gauche : importations de matières riches en protéines ; densités animales ; vaches volailles porcs ; surplus d’azote
se superposent très bien.

22.36 : Troisième raison

Le graphique en bas représente l’évolution de l’exportation de soja depuis les années 60 à nos jours. En bleu les USA, en rouge le Brésil, en orange l’Argentine et en vert les autres. Concernant le Brésil, on peut associer déforestation et culture de soja ce qui tendrait à alimenter l’argument que le soja que l’on importerait contribuerait à la déforestation de la forêt amazonienne. D’où l’idée de développer une autonomie protéique nationale.

24.03 : L’importance de la complémentarité agriculture-élevage pour gérer durablement l’azote.
On va parler de complémentarité « agriculture-élevage » pour gérer durablement l’azote car l’alimentation protéique des animaux n’est qu’un segment d’un cycle plus global de l’azote dans les agrosystèmes.

24.30 :

25.26

26.58 : La contrepartie de cette faible efficience de l’utilisation de l’azote c’est que l’élevage produit des effluents riches en azote, phosphores, potatium. C’est un avantage important car ils peuvent être utilisés en substitution des engrais minéraux en ayant une empreinte carbone plus faible. Contrairement à l’azote minérale de synthèse très couteux en énergie et donc en émission de CO2 ce n’est pas le cas de effluents d’élevage.

Il y a cette idée que l’animal tout seul n’est pas très efficient pour utiliser l’azote mais l’animal associé à des surfaces végétales sur lesquelles on peut épandre ses effluents, globalement ça devient un système très efficient.

28.31

29.03

On a séparé les régions d’élevage et les régions de grandes cultures avec une concentration croissante des élevages. Ceci couplé à des échanges internationaux d’engrais, d’aliments. De ce fait le cycle de l’azote n’est plus bouclé localement.

30.19 : Bien sûr on pourrait dire qu’il faudrait revenir au bouclage local des cycles d’azote mais la spécialisation et l’industrialisation des filières associées rendent assez peu probable un retour généralisé à des systèmes de polyculture élevage. Il faut imaginer des formes innovantes réassociant agriculture et élevage bien sûr à l’échelle des exploitations mais aussi à à l’échelle d’un territoire (échanges entre exploitations).

31.02 : Quelles pistes pour améliorer l’autonomie protéique et gérer durablement l’azote ?

33.36

34.25

35.48

38.04 : Pensez-vous qu’on ait bien pris en compte le problème et qu’on y mette les moyens notamment en recherche ?

L’aspect pessimiste c’est que cela fait des dizaine d’années qu’il y a des plans de relance et malgré ça la situation ne s’améliore pas beaucoup. Il y a eu un effort de recherche important pour améliorer, augmenter, stabiliser les rendements par exemple des protéagineux mais il y a toujours un contexte économique qui fait que le tourteau de soja arrivant sans droits de douane dans l’UE est à un prix qu’il est impossible de concurrencer avec nos productions de protéagineux. Alors il est vrai que cette crise covid a vraiment fait remonté dans les préoccupations des politiques cette question de l’autonomie alimentaire. On sent cette volonté puissante de retrouver une autonomie alimentaire qui passera nécessairement par une autonomie protéique.

40.46 : LE SYSTEME CAPRIN DURABLE DE DEMAIN – UMT INRAE INSTITUT ELEVAGE – Jérémy JOST (Ingénieur IDELE – co-animateur de l’UMT SC3D)

Périmètre de l’UMT : systèmes d’élevage ; ressources notamment fourragères ; conduite du troupeau (alimentation, reproduction)

42.38

Les élevages caprins de Nouvelle Aquitaine sont à 80% orientés sur de la polyculture élevage. On peut envisager de la polyculture élevage au niveau de l’exploitation mais aussi au niveau du territoire pour faire des synergies.

44.38

Les travaux ont débuté suite à la crise du lait de chèvre des années 2010. Volonté conjointe des professionnels (éleveurs, laiteries) et politique (Région Poitou-Charentes) de créer une organisation travaillant sur l’autonomie alimentaire et la valorisation de l’herbe avec une approche à la fois multi-acteurs et également transversale : recherche – développement – transmission (avec les établissements d’enseignement) – communication au plus large.
Mise en place en 2012 du réseau REDCAP. 2019 : création de l’UMT.

46.59

1.Produire de l’herbe de qualité
Quelles espèces d’herbes adaptées à la chèvre et aux différents contexte pédo-climatiques de Nouvelle-Aquitaine ? Travail sur les mélanges d’un point de vue résilience par rapport au changement climatique (INRAE de Lusignan URP3S, éleveurs).  Travaux qui débutent aussi sur les ressources arbustives et ligneuses. Travaux sur les idéotypes de nouvelles variétés fourragères à mettre en place.

2. Valorisation de l’herbe de qualité (vert, au pâturage, en affouragement au vert, fourrages conservés). 50% ration d’une chèvre c’est du foin. Par rapport aux pâturages, de gros travaux pour une gestion intégrée du parasitisme au pâturage (suivi sur des prairies riches à métabolites secondaires bioactifs ; ce sont des plantes riches en tanin telles que le sainfoin, le lotier, d’autres composants comme le blampin). Ces dernières années, on a mis au point des outils de suivi du comportement des chèvres au pâturage et on a pu évaluer de manière beaucoup plus fine les quantité ingérées par la chèvre au pâturage. Mise au point de techniques de séchage en grange du foin. Amélioration de la sécurisation de la récolte de l’enrubannage et de la distribution au niveau de la ration. Beaucoup de travaux au niveau de la première coupe (à quel moment pour favoriser des repousses de qualité ?).

3. Valorisation des concentrés locaux
Autour des méteils (enjeux agronomiques) et rations. Quels sont les mélanges récoltés en grain qui sont les plus efficaces, les plus productifs (protéines et rendements) ? Par la suite des travaux sur la valorisation alimentaire de ces aliments distribués aux animaux. Comment améliorer la valorisation des méteils, du lupin, de la féverole ? Faut-il le distribuer graine entière, le broyer.

Pour toutes ces approches on mène des expérimentations dans des exploitations INRAE – Institut de l’Elevage, des expérimentations en exploitations de lycées agricoles. Suivis de parcelles en élevage, des enquêtes, des retours d’expériences. Toute cette variété d’angles de travail pour répondre à la variété des contextes.

51.39 : Diffusion des résultats (journées, site internet, bd, parcours web pédagogiques, …).

52.40 : Il va falloir se préparer au changement climatique.

54.34 : Guillaume Durand – Bordeaux Sciences Agro : Autonomie protéique et sécurité alimentaire

L’autonomie protéique est nécessaire économiquement (pour ne pas dépendre de la fluctuation des cours des intrants) mais aussi pour l’acceptation sociétale (feux amazonie pour mettre en place du soja). Mais au autre point est important : la sécurité alimentaire.

57.08 : Une des solutions pour alimenter une population en croissance dans un environnement fini, c’est d’augmenter la productivité par animal. Cela passe par une augmentation de concentrés pour leur alimentation.

57.28 : Cette augmentation de concentrés va exacerber la concurrence entre l’alimentation animale et l’alimentation humaine

Face à l’efficience réduite de la transformation de protéines végétales par les animaux, certains sont tentés de consommer directement des protéines végétales. Cette idée n’est que partielle.

58.08

Jean-Louis Peyraud a défini le concept d’efficience protéique nette : rapport entre les protéines consommables par l’homme sur celles consommables par l’homme consommées par les animaux. Voir la vidéo de Jean-Louis Peyraud sur ce sujet.

59.36

Elevage n°1 : Ratio inférieur à 1 : Elevage consommateur net de protéines donc en compétition avec l’alimentation humaine,
Elevage n°2 : Ratio supérieure à 1 : Elevage producteur net de protéines.

59.50 : Cette efficience protéique nette est un concept très important pour faire le choix des exploitations qui permettent la sécurité alimentaire de notre population.

1.00.15 : Exercices utilisés auprès des étudiants de BSA

3 systèmes.

1.01.03 :

Quelque soit le système, on a des systèmes qui ont des efficiences protéiques nettes qui sont supérieurs ou égal à 1. Ce qui veut dire que nos élevages sont capables de fournir des protéines végétales en protéines consommables par l’homme de manière efficace.

1.01.32 : C’est BL1 qui a la meilleure efficience protéique nette.

C’est BL2 qui permet de produire le plus de proteines nettes. Ce qui veut dire que dans un contexte de sécurité alimentaire, si on veut maximiser la fourniture de protéines pour l’homme, on ne l’obtiendra pas forcément en augmentant la productivité de nos élevages mais avec des élevages ayant une alimentation basée sur des aliments qui ne sont pas en concurrence avec l’alimentation humaine. Dans ce cas-là, le système BL2, même s’il produit moins de lait va fournir au final plus de protéines.

1.02.14 : Deuxième exemple

Une surface donnée
33% en prairie
Correspondant à des zones non mécanisables, donc on ne peut pas mettre de cultures
Sur les surfaces restantes (2/3) : mettre soit des animaux, soit des cultures en maximisant la production de protéines pour l’alimentation humaine.
Et ce dans deux contextes différents (potentiel agronomique faible ; potentiel agronomique élevé).

1.02.48

Quand on a un potentiel agronomique faible, ce sont les animaux qui vont permettre de maximiser la production de protéines pour l’homme.

1.02.53 : Cela remet en cause une idée qui consiste à dire qu’on peut supprimer l’élevage et le remplacer par des productions végétales qui sont plus efficaces pour produire des protéines. Cet argument est vrai quand on a un potentiel agronomique élevé. Mais il est clairement à nuancer quand on est dans un potentiel agronomique faible car dans ces systèmes ce sont bien les animaux avec une alimentation à base d’herbe qui permettent de fournir le plus de protéines par unité de surface.

1.03.20 : Conclusion

Les services écosystémiques : stockage carbone, développement des pâturages.

1.04.28 : Perspectives

Sur le dernier point (choix des races) : On a beaucoup travailler sur le critère génétique de productivité qui est une très bonne chose néanmoins est-ce que ce sont les races les plus adaptées pour des systèmes herbagers ? Il faudrait peut être réfléchir à des races ou croisements de races pour valoriser au mieux ces systèmes herbagers.

1.07.11 : Autonomie protéique rime-t-elle avec désindustrialisation de l’élevage ?

Syvlain Pellerin : On n’est pas forcément obligé de revenir à de la polyculture élevage, on peut imager des systèmes qui soient relativement peu émetteurs de polluants, autonomes, qui respectent le bien être animal, … On a probablement besoin de beaucoup de technologies pour nous aider dans cette voie conciliant désindustrialisation et tous les respects mais tout de même fourniture alimentaire suffisante pour nourrir les hommes.

Guillaume Durand : Le terme industrialisation est peut être mal choisi car il a une connotation négative. Néanmoins ces systèmes sont indispensables à l’heure actuelle au regard de nos habitudes de consommation. Et c’est aussi nous, comme consommateurs, qui créons un besoin. C’est aux consommateurs à réfléchir à une alimentation moins riche en protéines animales mais issues d’exploitations respectueuses (au sens évoqué plus haut) et dans ce contexte-là on pourra réfléchir à une « désindustrialisation » de l’élevage.

1.10.08 : Le calcul d’efficience protéique nette peut-il être utilisé pour faire des diagnostics d’exploitation ?

Il faut se référer aux travaux de Jean-Louis Peyraud. Il y a un gros travail à mener en amont pour calculer l’efficience protéique nette pour chaque type d’aliment. Il y a un listing des calculs non exhaustifs pour une vingtaine à peu prés.

1.11.10 : Film sur la filière soja

Un exploitant qui sème depuis 6 ans du soja sur son exploitation. Interview technicien maïsadour. Phase de transformation.

1.13.01 : Mathias HUGOU de Soja Press.
Unité de production de Sainte Livrade sur Lot. Unité de trituration est juste à côté de l’usine d’aliment. Petite unité : transformation de 17 000 tonnes de soja par an (2012 : 7000 tonnes). Des investissements portent la capacité à 24 000 tonnes par an. La fourniture de graines de soja se fait au quotidien. Elles subissent plusieurs étapes pour être transformée en huile et en tourteaux. Le tourteau est utilisé immédiatement sur place pour la fabrication d’aliments.
Résultats techniques : Les tourteaux produits chez Soja Press sont différents des tourteaux importés d’Amérique du Sud puisque le process est plus simple qui consiste à cuire la graine et à la presser contrairement aux process qui utilisent de l’hexane par exemple. On produit un tourteau de soja plus gras puisque l’extraction d’huile est moins poussée qu’avec des procédés chimiques. Les tourteaux ont à peu prés 45% de protéines et 10-12% de matières grasses. Alors que ceux qu’on importe n’ont que 1-2 % de matières grasses résiduelles. A partir de 2012 : du bio. A partir de 2015, on a commencé la trituration de soja non-OGM. Ce tourteau est utilisé pour la fabrication d’aliments pour animaux (bovin, ovin, caprin, …). Beaucoup pour de la volaille mais pas seulement. Depuis peu même pour du poulet standard.
Les trois tourteaux principaux : soja, colza et tournesol.

1.19.07 : Filière luzerne foin – Société Durepaire – Patrick Mesnard

La société existe depuis les années 50. Très vite Monsieur Durepaire s’est lancé sur le développement de la luzerne. Le choc pétrolier des années 70 a mis un coup d’arrêt au développement de cette filière dans la région. La société s’est réorientée vers la transformation de produits secs (luzerne-foin, pailles, co-produits) en direction exclusivement de l’alimentation animale. Dans les années 2000, 4 axes stratégiques : alimentation animale à base de co-produits ; le développement de litière pour toutes les espèces d’élevage ; le développement des combustibles à base de végétaux (granules de bois ou de biomasse agricole) ; le développement de la luzerne.
Développement de la luzerne pourquoi ?
– des demandes d’agriculteurs émergeaient,
– demande de plus en plus importante de fibres de qualité et de protéines par les éleveurs locaux.
Au bout de quelques années, on s’est rendu compte qu’il y avait des problèmes sur les récoltes des légumineuses principalement. On en a conclu qu’il fallait une diversité de modes de récolte et une diversité de présentation d’où le projet lancé dans les années 2010 de séchage de luzerne plus important que ce qu’on avait à l’époque.
1.22.59 : Technique séchage doux (chaudière à biomasse utilisant des co-produits non utilisables en alimentation animale et des co-produits de bois éventuellement). Il y a un échange thermique de chaleur entre la chaudière et le séchoir. On fait un séchage basse température pour respecter les qualités de la luzerne.
1.23.39 : Aides de l’Ademe et de la Région Nouvelle Aquitaine sans lesquelles notre système n’existerait pas.
1.24.17 : Récolte luzerne verte avec un préfanage au champs. La luzerne arrive à 35-40% d’humidité sur le site de transformation, entre dans le séchoir et ressort soit sous forme de granulés, soit sous forme de bottes déshydratées.
1.25.40 : Quelques problèmes : les difficultés de récolte de la luzerne notamment à cause de la sécheresse (2018 : -20% de rendement à l’hectare ; 2019 : -27%). Si on veut faire des produits d’excellente qualité il faut récolter à des stades très particuliers ce qui nécessite des efforts très importants avec des matériels onéreux et performant. Difficile équilibre à trouver entre moyens nécessaires et résultats attendus.
1.27.35 : Il est nécessaire de poursuivre dans ce sens et on va trouver les équilibres nécessaires. On souhaite augmenter la surface car 2000 hectares c’est relativement modeste.

1.28.40 : La luzerne est-elle rentable pour des céréaliers ?

1.29.20 : Patrick Mesnard : La luzerne est rentable pour diverses raisons. Ce n’est pas forcément une rentabilité très évidente mais il y a une rentabilité certaine. La robustesse des exploitations qui utilisent la luzerne dans leur rotation n’est plus à démontrer. Tant sur un plan économique que technique et ce sur plusieurs années. Ce qui faciliterait la filière serait une certaine indépendance hydrique.

1.31.20 : Peut-on trouver de l’huile de soja pour la consommation humaine ?

Mathias Hugou : C’est une huile qui a assez mauvaise image alors qu’elle a un profil en acide gras assez intéressant. Donc on n’en trouve que dans l’alimentation animale.
Ratio de production : 1 tonne de graines de soja : 820 kg de tourteaux et 110 kg d’huile. Les 8% sont perdus au moment du process.

1.33.08 : Est-ce que les protéines issues des insectes sont une solution rentable et intéressante dans l’autonomie protéique de certaines exploitations ?

1.34.19 : Guillaume Durand : Au niveau aquaculture, les farines et huiles d’insectes peuvent être une source importante notamment pour préserver l’huile et la farine de poissons et préserver les fonds marins.  Egalement dans la nourriture des monogastriques en volaille.

1.34.45 : Quelle est le périmètre de collecte de la luzerne de la socété Durepaire ?

La distance de rupture est de 15km. Au-delà les coûts de récolte sont plus importants. Mais on va jusqu’à une petite trentaine de kilomètres.

1.37.50 : Christian Daniau, Pdt de la chambre d’agriculture 16.

Quelques pistes :
– mieux faire ce que l’on sait faire aujourd’hui (valoriser les expériences),
– continuer à innover.

Un plan autonomie protéique est lancé, financé par l’Etat et le Conseil Régional Nouvelle Aquitaine.

 

 

 

 

 

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