Analyse d’un système bovin viande en montagne sèche

Jean-Michel Favier, éleveur bovin (ancien c. technique). Il pratique une forme d'élevage respectueuse de l'environnement et du rythme naturel de ses bêtes, qui pâturent la majeure partie de l'année. 60 vaches allaitantes race aubrac et charolaise.

0.01 : Il existe différentes façons de produire de la viande. Toutes n’ont pas le même impact sur les animaux, l’environnement et les hommes.

0.17 : Certains éleveurs ont choisi de travailler le plus naturellement possible avec du pâturage basé sur la biodiversité de leur milieu.

0.33 : Ces élevages peuvent être les plus performants économiquement et écologiquement.

1.22 : Quand j’ai souhaité m’installer comme éleveur, j’ai souhaité appliquer ce qui est utilisé dans bien des endroits du monde.
1.30 : Les coûts sur une exploitation traditionnelle c’est l’achat d’intrants et la mécanisation.

1.40 : Méthodologie :
1. Découper l’exploitation en plusieurs parcelles pour pouvoir faire des rotations.
2. Etre plus vigilant sur l’aspect génétique et surtout sur l’éducation des animaux. Au plus jeune âge, il faut que les animaux s’habituent à un type de végétation et à une façon de pâturer. En l’espace de 2-3 ans, changement complet de la dynamique de l’exploitation en éliminant le labour, le semis de céréales ou de prairies artificielles.
La végétation est plus austère.

2.26 : on peut scinder le pâturage en trois grandes périodes :
– Avril- mai-juin : Pelouses (légumineuses, trèfles, graminées) + végétation arbustive.
– Juillet-aout : Prairies naturelles de sous-bois, prairies plus mûres (qui supporte un report sur pied).
– Septembre – décembre : zone boisée (aladères) + prairie naturelle de repousse. Les aladères produisent leurs pousses de l’année en fin d’été et ne seront appétant qu’en septembre octobre ou novembre. Sur cette zone qu’il y a le plus de prélèvement de biomasse à l’année beaucoup plus que sur les prairies. Et peux primés par le système PAC actuel.
– janvier – mars : utilisation du foin de printemps (prairies naturelles) fait sur l’exploitation fauché en mai-juin.

6.28 : L’éducation des animaux se fait au moment du sevrage. Après le sevrage, les velles sont nourries avec des aliments grossiers. Et ensuite de les faire paturer en priorité sur des parcelles composées d’arbustes, de ronces, d’herbes.

7.00 : Comparaison entre exploitation classique et l’exploitation de Jean-Michel Favier.
– une exploitation classique : prairie en grande partie semée,
– fourrage, enrubannage, aliments achetés, fertilisants produits temporaires et permanentes

8.48 Comparaison

9.30 : C’est une façon de montrer à des jeunes qui voudraient s’installer qu’il est possible de réduire au maximum les dépenses d’énergie pour préserver le monde dans le quel nous vivons.

 

 

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