Sur le plateau corrézien, on a un support granitique, des nappes perchées et de ce fait ce qui nous a toujours sauvé jusque là est une précipitation graduelle, répartie tout au long de l’année.
Actuellement, est-ce lié au dérèglement climatique ou non, on s’aperçoit que la sécheresse printanière est très précoce et la période estivale souffre également du manque de précipitation. De ce fait les sources perchées sont désamorcées et ce sont les cours d’eau qui, en dernier lieu servent de « zones de secours » avec certaines limites.
Cet enjeux est global. Extrêmement différent d’un territoire à l’autre et les réponses sont difficiles à trouver mais surement autour de l’adaptation et d’une logique productive des pâturages, du nombre d’ugb à l’hectare, une réflexion globale d’exploitant pour adapter son support à sa production. ça peut être une très très grande remise en question. ça peut être aussi des traumatismes très lourds pour les exploitants et des impacts économiques très durables. Une tension est tout à fait perceptible chez l’ensemble des acteurs.